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01/02/2009 - Témoignage

ITB : Tiornan Coulibaly, ancien apprenant

Témoignage de Tiornan Coulibaly , D.G - Banque Régionale de Solidarité - Côte d'Ivoire, extrait de Passerelles,  la lettre n° 7  - février 2009.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous inscrire à l’ITB ?

Quand je me suis inscrit à l’ITB, j’étais comptable au département de la Comptabilité et du Budget de la BIAO. Au moment de l’obtention du diplôme, j’étais assistant du directeur comptable de la Banque pour le financement de l’agriculture. Dès que j’ai pris mes fonctions, mon entourage professionnel m’a encouragé à m’inscrire, ma hiérarchie en tête. J’ai dû d’abord remplir les deux conditions exigées par mon établissement : avoir deux ans d’ancienneté et réussir le test de sélection. La formation à peine commencée, j’ai changé de poste et de banque. Juste après le diplôme, je suis devenu contrôleur financier de la Banque Régionale de Solidarité (BRS).

Qu’avez-vous acquis durant le parcours ITB ?

D’abord et avant tout une ouverture d’esprit et une curiosité sur l’ensemble des métiers de la banque. On ne se cantonne plus à une seule tâche, on a envie d’aller découvrir.

Quelle est la difficulté majeure dans ce type de cursus ?

Pas de difficulté particulière sur le plan didactique. Plutôt des difficultés d’organisation : il faut travailler après sa journée dans l’entreprise, le week-end et, dans mon cas, combiner cela avec les changements de poste et d’établissement.

Voyez-vous des changements liés à votre cursus ?

Oui, la formation ITB favorise l’ouverture d’esprit et elle a vraiment joué un rôle d’accélérateur. Dans mes entretiens professionnels, nous mentionnions les acquis de l’ITB, mes interlocuteurs étant souvent passés par là eux-mêmes. Les gens de l’ITB forment une sorte de famille, avec des attaches très solides. Des personnes d’horizons divers (études de droit, d’économie, de comptabilité mais aussi de lettres ou langues) se créent un moule commun, fondé sur la curiosité. Selon moi, il faut conserver cette diversité d’origine grâce à laquelle chacun apporte quelque chose d’enrichissant au collectif qui se constitue.

Vous êtes maintenant directeur général. Et ensuite, qu’envisagez-vous ?

Dans mon métier actuel, j’ai beaucoup à faire… Je travaille dans une banque à vocation de mission de service public : nous cherchons comment financer les personnes économiquement fragiles pour aider à leur réintégration sociale, nous travaillons sur les garanties mutuelles, nous voulons développer la culture vivrière… C’est un challenge qui m’intéresse. J’ai encore une longue carrière devant moi ; pour l’instant je veux me consacrer à relever ce type de défi.

Vous-même, dans l’entreprise que vous dirigez, conseilleriez-vous l’ITB à des collaborateurs et sur quels critères ?

C’est déjà fait. Je conseille à tous mes collaborateurs qui ont un potentiel en termes d’ouverture d’esprit et surtout de goût de l’effort de s’inscrire à l’ITB. Les premiers résultats sont encourageants. Savoir qu’on fait la même formation que son Directeur général est très stimulant.

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