Témoignages
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Témoignage d'Andrés Atenza, DG - ISC Paris, extrait de Passerelles, la lettre n° 17 - Juin 2011.
L’ITB est toujours un incontournable de la banque. Il faut évidemment continuer à le dispenser en formation continue. Il y a dans les entreprises bancaires des cohortes de collaborateurs à former et, de plus, le cursus joue un rôle reconnu en matière d’ascenseur social.
Mais, parallèlement, on peut espérer constituer un groupe de 40 à 50 étudiants en formation initiale. D’autant que l’admission sur titre (AST) offre des potentialités supplémentaires (les titulaires d’un BTS banque, par exemple, ou d’une licence d’économie peuvent grâce à l’ITB jouer à la fois la carte de la continuité et celle d’un accélérateur de progression – le tout avec la garantie d’une sécurité académique ; je pense aussi aux licenciés en droit, à qui l’ITB peut offrir de belles opportunités…). Il faut à cet égard savoir que les étudiants venus de l’AST choisissent plus rapidement que les étudiants « classiques » leur futur secteur d’activité et donc la spécialisation qui y prépare...
Le double diplôme est une façon d’afficher sa singularité en matière d’offre éducative. L’ISC Paris en propose d’ailleurs deux autres à ce jour avec l’Université de Cergy, et nous en avons un troisième en projet avec l’Ecole du barreau. Le double diplôme repose sur un partenariat qui permet à deux structures de formation d’additionner leurs forces au service d’une coproduction et donc de rendre l’effet de taille moins déterminant. C’est aussi, à l’évidence, un vrai « plus » pour les étudiants…
C’est la troisième fois, à titre personnel, que je signe avec le CFPB. La fois précédente, c’était à Clermont- Ferrand : cela concernait encore l’ITB, mais en alternance cette fois-là et le dispositif tourne encore aujourd’hui. Pour capter de nouveaux profils, il est indispensable de savoir leur parler. La méthode la plus efficace est de s’appuyer sur la profession. Le partenariat avec le CFPB l’illustre et il aura sans doute des suites...