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28/07/2016 - Témoignage

Jean-Jacques Percher – Major 2016 CESB CGP – 52 ans





Ce qui vous a motivé à entreprendre le CESB Conseiller en gestion de patrimoine


Le diplôme que je détenais n’était pas inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Je me suis donc dit : je suis ‘’assis’’ dans mon métier, cela fait des années que je l’exerce, je connais beaucoup de monde et les gens savent ce que je fais, mais pour autant il y a un moment où il faut étalonner le niveau technique qui est le mien par un diplôme ― qui plus est, un diplôme reconnu par la profession. Cela a été ma motivation principale.

Les clefs, selon vous, pour réussir à sortir major ?

C’est d’une banalité effrayante mais je dirais qu’il faut travailler, donc être passionné pour assumer la charge de travail supplémentaire que représente une année d’études qui se couple au travail habituel. Même si, en fait j’ai l’impression d’avoir été favorisé, de par mon expérience et mon métier au sein de La Banque Postale (conception et pilotage de concepteurs de formation, NDLR). J’ai néanmoins du faire de gros efforts d’apprentissage sur des domaines tels que la transmission d’entreprise ou la gestion des SCI.

Une année néanmoins un peu éprouvante ?


Non. La matière m’intéressant beaucoup, travailler sur un TD jusque 3h du matin ne me dérangeait pas. J’aimais bien peaufiner la forme, car j’estime qu’elle a aussi beaucoup d’importance. Quand je parle de forme, c’est d’abord montrer d’emblée que l’on a assimilé la méthode de travail demandée pour l’analyse d’une situation de clientèle. Ensuite le fait, par respect pour le correcteur, de présenter un travail propre, c’est-à-dire avec une syntaxe, une grammaire, une orthographe évitant d’être mis en défaut. Et derrière, bien évidemment, le fond ― avoir des idées intelligentes et si possible structurées. C’était un challenge, cela prend du temps mais c’est vraiment motivant.

Votre regard sur les cours dispensés?

Ce que j’apprécie beaucoup, c’est que l’on a affaire à des passionnés de la matière qu’ils enseignent. Ils viennent vraiment partager leur métier et leur passion. Je pense en particulier à un intervenant fiscaliste mais cela vaut pour tous. Deuxième point fort, ce sont des gens qui pratiquent la discipline qu’ils enseignent et non des théoriciens de la gestion de patrimoine : les clients, ils en voient à l’envi et c’est vraiment agréable parce qu’ils nous racontent « la vraie vie ». Ce sont vraiment deux grands atouts.

Votre vision de ‘‘l’après CESB’’ ?


J’ai eu l’occasion d’échanger à ce propos avec notre Direction RH. En réalité, j’exerce déjà le métier auquel ce diplôme prépare. Il constitue de ce fait une sorte de réassurance et, contrairement au cas de figure le plus courant, un aboutissement plutôt qu’un point de départ.  Je ne  nourris donc pas d’ambition particulière par rapport à lui, sinon servir à diffuser ces connaissances au sein de mon entreprise pour améliorer nos résultats commerciaux en servant mieux nos clients. Par la suite, j’aurai peut-être l’opportunité d’intégrer une filiale de gestion privée mais, aujourd’hui, je suis plutôt dans une perspective ‘‘projet siège’’ que terrain.   

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